Opposition au projet de réouverture d'une mine d'or à Roşia Montană
L’association OVR-Suisse s’est engagée depuis le début avec les autres associations nationales ou internationales, ainsi que diverses ONG, qui se sont opposées au projet de la réouverture d’une mine d’or à Roşia Montană. L’impact humain est inadmissible, car ce projet implique, de nouveau, la destruction de villages et de leur patrimoine culturel, en provoquant le déplacement de populations. Mais l’impact écologique est tout aussi désastreux et dangereux, comme l’a encore rappelé le Professeur M. Săndulescu, président de la Section des Sciences Géonomiques à l’Académie Roumaine, lors du colloque organisé à Bucarest, à l’occasion du 20e anniversaire d’OVR.
Roşia Montană et les mouvements d’opposition
Depuis plusieurs mois, la population roumaine manifeste pacifiquement contre ses autorités politiques parce que celles-ci ne veulent pas écouter le message qu'elle essaie vainement de lui transmettre. Pour mieux comprendre cette réalité sociale, nous avons eu un entretien avec Madame Andreea Piloiu, assistante à l'Université de Lausanne.
Cet entretien reflète le point de vue et les sentiments d'une personne qui suit la question depuis plusieurs années, mais il fait aussi référence à des situations qui sont très peu connues du public, non seulement ici mais surtout en Roumanie même. Une certaine opacité a été entretenue par les responsables politiques du pays.
Une version écourtée est présentée dans Le Réseau N° 48 du mois de décembre 2013. Toutefois, devant l'importance du sujet traité et l'actualité des mouvements sociaux actuels dans le pays, la version complète
- enregistrée le 18 octobre 2013 - est reprise dans le document < pdf > sous le tableau.
Roşia Montană et les « tribunaux d’arbitrage »
« Envoyé spécial » a diffusé le 16 novembre 2017 une enquête montrant la situation dans laquelle se trouve l'Etat roumain face à la multinationale qui voulait exploiter les mines d'or de Roşia Montană.
Eclairage capital pour comprendre la suite de ce qui pourrait arriver.
"Quand une entreprise étrangère s’estime commercialement lésée par la décision d’un Etat, elle peut le poursuivre devant un tribunal privé, qui siège à Washington, Londres ou Paris. Ces tribunaux d’arbitrage internationaux sont peu connus du public, c’est pourtant bien l’argent des contribuables qui est en jeu. Nous avons enquêté sur cette justice parallèle, cette lutte secrète entre des intérêts privés gigantesques et l’intérêt général. Une enquête de Maud Gangler diffusée dans "Envoyé spécial" le 16 novembre 2017."
http://mobile.francetvinfo.fr/economie/video-multinationale-contre-etat-la-loi-du-plus-fort_2467660.html#xtref=http://m.facebook.com
Pour ceux qui veulent davantage de renseignements à ce propos, prière de se reporter aux liens suivants :
- Nouvelles de Roşia Montană – Suspension de la procédure d’autorisation |
novembre 2007, p. 17 |
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- Historique du projet |
juillet 2008, pp. 11-12 |
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- Roşia Montană et l’expulsion des populations |
avril 2009, pp. 9-10 |
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- Roşia Montană – L’histoire et l’environnement face au mirage de l’or et de l’argent |
Le Réseau – Număr special - Vara 2009 / Numéro spécial - Eté 2009 |
été 2009, pp. 42-51 |
- Sujets d’indignation, toujours |
avril 2011, p. 7 |
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- Dossier spécial
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août 2011, pp. 11-14 |
- Roşia Montană
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août 2012, pp. 23-26 |
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- Référendum sur Roşia Montană |
avril 2013, p. 32 |
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- Roşia Montană et les mouvements d'opposition: Entretien avec Andreea Pilioiu |
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